Automatisation et qualité peuvent-ils faire bon ménage sur les réseaux sociaux ?
A l’heure où nous sommes cernés par les comptes fantômes qui nous inondent de contenus insipides à longueur de journée, le social media automation a-t-il un avenir ?
Et si vous perdiez un temps précieux à exécuter une tâche qu’un
système automatisé ferait sans même que vous vous en rendiez compte ?
Bienvenue dans le monde merveilleux de Sociallymap.
Au menu de ce test :
L’automatisation fait gagner un temps précieux
Imaginez… comme tous les matins, le dictionnaire du web publie un
article. Après des heures de laborieuse rédaction, il faut désormais
faire connaître notre prose à travers le monde entier. Une mission pour
un super-héros ? Non, juste une tâche rébarbative et mécanique : pour
maximiser le reach, il faut publier :
- sur Twitter entre 13h et 15h la semaine,
- sur Facebook entre 15h et 17h hors week-end,
- sur LinkedIn après 18h du mardi au jeudi.
Et pour chaque réseau social, l’ajout d’une petite touche personnelle est recommandé : un hashtag sur Twitter, une petite phrase d’intro, un teasing travaillé sur Facebook.
Mais s’il n’y avait que ça… nous diffusons également des offres
d’emploi issues de sites spécialisés, nous retweetons les contenus de
notre réseaux de blogueurs amis, et nous relayons également les
conversations de certains groupes de discussions LinkedIn sur des sujets
bien particuliers.
Et clairement, personne n’a les moyens ni l’envie de gaspiller son
temps et son argent à réaliser ces tâches à très faible valeur ajoutée,
même quand elles sont réalisées par le fils de la voisine ou un
stagiaire sous-payé. Répondre aux clients, construire patiemment une
communauté qualitative, relayer les informations pertinentes de son fil,
organiser des jeux-concours, aller titiller les influenceurs, voilà à
quoi doit être utilement consacrée chaque heure de la journée des professionnels des réseaux sociaux. Pour ça, un seul système est efficace : un cerveau, et une paire de mains.
Pour le reste, il y a un employé bien plus efficace et moins cher que tous les autres : Sociallymap.
Que pouvez-vous faire avec Sociallymap ?
Avant de savoir si vous avez besoin d’un outil pour automatiser vos
publications sur les réseaux sociaux, voici une liste non exhaustive de
ce que peut vous apporter l’utilisation d’un tel outil :
- Diffuser automatiquement des articles à partir d’un flux RSS vers Twitter, Facebook ou LinkedIn. Ces articles peuvent être issus de votre propre site web, mais aussi de votre curation.
- Poster des liens pertinents, partager ou retweeter des contenus en rapport avec votre ligne éditoriale, issus de sources identifiées, à l’aide de filtres sémantiques.
- Choisir le meilleur créneau horaire pour publier vos contenus, en fonction de chaque réseau social.
- Personnaliser le message qui accompagne chaque publication, en fonction de la nature du lien, du moment de la publication, et du réseau social utilisé.
- Diffuser des contenus issus de sources « amies », en personnalisant les actions à réaliser en fonction de plusieurs critères.
Fonctionnement de Sociallymap
Le principal intérêt et toute la puissance de Sociallymap réside dans
son processus de publication. A partir d’entités, on peut publier des
contenus vers d’autres entités, en passant par des opérateurs, et le
tout encapsulé dans un mapping. Les entités et les opérateurs sont
reliés entre eux par des liens fléchés, comme un diagramme de processus.
Pas de panique, ça a l’air compliqué, mais ça ne l’est pas.
Entités
Une entité est un récepteur ou un émetteur d’information. Il peut s’agir :
- D’un flux RSS ou ATOM (émission seulement)
- D’un profil, d’une page ou d’un groupe Facebook
- D’un compte, d’un groupe ou d’une page société LinkedIn
- D’un compte Twitter
- D’une citerne
La citerne est une entité à part. Elle constitue un des piliers de
Sociallymap. Elle stocke les informations en attendant leur publication.
On peut la voir comme une sorte de tampon. Si vous souhaitez publier
sur Twitter à 13h le lien vers un article issu d’un flux RSS, mais que
ce lien est ajouté au flux à 9h, vous devrez d’abord stocker ce lien
dans une citerne, qui la retiendra jusqu’à sa publication. Nous y
reviendrons.
Opérateurs
Les opérateurs portent bien leur nom : ils permettent d’appliquer des
opérations pour arriver à créer un flux de publication conforme aux
attentes. Ajouter un hashtag à un lien est réalisé à partir d’un
opérateur, avec une donnée d’entrée (l’information à publier) et une
donnée de sortie (l’information à publier, augmentée du hashtag).
Les opérateurs disponibles dans Sociallymap sont les suivants :
- Filtres : ils permettent de laisser passer ou de bloquer une information selon le contenu de celle-ci.
- Délais : pour retarder une publication avec un intervalle de temps fixe.
- Régulateur : évite de publier 23 tweets en même temps en les répartissant dans le temps, en fixant un intervalle minimum entre les publications.
- Timer : permet de fixer des plages horaires pour les publications. On peut choisir les jours et les heures souhaités.
- Rajout : permet d’ajouter un texte avant ou après un contenu.
- Modérateur : une fonction avancée qui transforme Sociallymap en système de curation collaboratif.
Mapping
Un mapping peut être vu comme un conteneur où sont stockés un ensemble de processus de publication.
Exemple de processus de publication
Pour bien comprendre le fonctionnement de Sociallymap, nous allons
prendre l’exemple suivant : comment publier les articles d’un blog
WordPress sur Twitter et sur notre compte Facebook, à des heures et des
jours de la semaine différents, tout en ajoutant un texte spécifique à
chaque réseau social.
Pour cela, nous allons devoir relier 3 entités :
- Un flux RSS qui contiendra la listes des derniers articles du blog.
- Notre compte Twitter
- Notre page Facebook
A l’aide d’un glisser déposer, nous allons donc positionner ces éléments.
Pour les configurer, il suffit de cliquer en haut à droite de chaque
bloc. Pour le flux RSS, renseignez l’url du flux (pour WordPress, ça
ressemble à www.monsite.com/feeds). Pour Twitter et Facebook, il faudra
se connecter, puis, pour Facebook, choisir la page sur laquelle publier
si vous en gérez plusieurs.
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